Extrême droite Femmes mixité Tracts

 Tract - L’extrême droite c’est le réarmement démographique...mais en pire

 

Ce que nous « souhaitonsCe qu’ils nous imposeraient
« LIBERTÉ DES FEMMES À NE PAS TRAVAILLER » OU L’IDÉAL DE LA FEMME AU FOYER
La CGT considère que l’émancipation des femmes passe par leur égal accès au travail salarié. C’est dans une perspective d’émancipation et de progrès social pour toutes et tous que la CGT combat les inégalités de genre, les idées et comportements sexistes, les stéréotypes culturels qui tendent à justifier et perpétuer les inégalités entre les femmes et les hommes. La CGT agit pour la liberté pleine et entière des femmes, au travail et dans la société. En 2012, Marine Le Pen déclarait : « le progrès pour les femmes, c’est de rester à la maison ». L’extrême droite défend une répartition genrée traditionnelle des rôles domestiques, qu’elle justifie par Dieu ou la nature.
L’homosexualité est « une anomalie biologique et sociale ». Cette idéologie a trois conséquences :

  • Dans cette logique, pourquoi payer (plus) des métiers très féminisés qui relèveraient avant tout de la nature ?
  • En 1993, le FN proposait ainsi de supprimer l’école maternelle – l’éducation des enfants avant 6 ans relèverait en effet de la mère au foyer.
  • Violences contre les personnes LGBTQIA+.
UNE ÉCOLE POUR TRANSMETTRE QUEL MODÈLE ?
La CGT revendique une école publique gratuite et émancipatrice, seule garante des valeurs de la république telles que la mixité, l’inclusion, la tolérance, la laïcité, l’ouverture culturelle pour tous·tes. Elle défend le renforcement de l’école publique par la valorisation des métiers de l’enseignement, l’amélioration des conditions d’éducation : moins d’élèves par classe, de meilleures conditions d’accompagnement des élèves vers la réussite. A défaut de pouvoir – pour le moment – imposer des programmes différenciés selon les écoles, l’extrême droite investit dans les écoles privées hors contrat généralement catholiques intégristes. Souvent non mixtes, la différentiation filles garçons est essentielle. Très couteuses (les enseignant·es sont rémunérées par les familles), on y trouve des programmes expurgés notamment en SVT (sexualité…), histoire (révolution, décolonisation…). Ce sont des écoles de la reproduction sociale et aux valeurs patriarcales exacerbées. Certaines d’entre elles ont été pointées voire fermées pour des atteintes graves aux droits de l’enfant (humiliation, châtiments corporels, pédocriminalité)
« FAIRE DES ENFANTS FRANÇAIS » OU L’IDÉAL DE LA FEMME PONDEUSE (BLANCHE)
Assigner les femmes à des fonctions reproductrices est contraire aux droits humains fondamentaux et à la liberté des femmes de disposer de leur corps. A la CGT nous reconnaissons femmes et hommes comme les êtres à part entière qu’iels sont. La CGT revendique :

  • l’égalité dans le partage des tâches,
  • l’extension du congé parental appliqué à égalité entre les parents,
  • la valorisation du travail invisible, des métiers essentiels du soin et du lien qui sont les plus féminisés, les moins rémunérés et les moins reconnus.
    L’IVG est aujourd’hui un droit constitutionnel conquis. Il doit le rester ! Pour rappel, l’IVG est une question de santé publique avant tout. Une femme souhaitant avorter le fera dans n’importe quelles conditions, quitte à mettre sa santé ou sa vie en danger. Les femmes avortent autant sinon plus dans les pays où l’avortement est interdit que dans les pays où il est légal. IVG illégale = taux de mortalité de 330 femmes/100 000 avortements. Dans les pays comme la France = entre 0,2 et 1,2/100 000. A la CGT, nous revendiquons la garantie de l’accès à l’IVG et de sa prise en charge à 100% pour toustes et sur tout le territoire.
Pour Marine Le Pen, il faut « faire des enfants français » - « français » excluant toute composante sociale non conforme à un fantasme identitaire blanc. Il faudrait selon elle « une politique nataliste ». Pour cela il faut supprimer les « obstacles à une maternité triomphante » :
  • le divorce, « spectacle désolant » ;
  • le travail féminin « dont nos enfants souffrent » ;
  • l’avortement ;
  • « l’omniprésence obscène du préservatif dans l’espace public » ;
  • les campagnes d’information sur la contraception, cette « propagande de l’État ».
    Le natalisme nationaliste de l’extrême droite se traduit par des propositions telles que le déremboursement de tout ou partie des avortements, la suppression des subventions publiques aux associations telles que le Planning Familial, la complication de l’accès à la contraception.
  • 30 juin / 7 juillet PAS UNE VOIX POUR L’EXTRÊME DROITE, PAS DE SOUTIEN POUR MACRON : FAIRE FRONT POPULAIRE