Culture

 Parole à… Lucie Provera et Ioannis Michalopoulos, nouveaux co-SG de la CGT BnF

 

Parlez-nous de vous : quels sont vos parcours militants, quels sont vos métiers à la BnF ?

Ioannis :{{}}
Je suis contractuel en cdi, chargé de projet au département de la coopération. De nationalité grecque, j’habite en France depuis 2005 et je travaille à la bibliothèque nationale depuis 2012. Je viens d’une famille très politisée où la conscience de classe et la défense des ceux qui se trouvent en difficulté primaient sur notre façon de penser et d’agir. Tout au long de mon parcours, j’ai milité au sein de divers collectifs pour adhérer à la CGT en 2018. Membre du bureau national et de la CE de la CGT Culture, j’ai été élu co-SG avec Lucie lors de notre 6ème congrès après un mandat comme secrétaire adjoint. Dans la défense quotidienne de tous les collègues en difficulté sur leur lieu de travail, au sein des diverses instances représentatives où on porte le mandat et les orientations de la CGT et bien sûr dans la réalité forte de la lutte sociale des manifestations ou des piquets de grève, je réalise mon engagement avec fierté et détermination aux cotés de camarades dynamiques, créatifs et prêts à se mobiliser pour lutter contre l’inégalité et l’injustice sociale.

Lucie {{}}
Je suis BiBAS (bibliothécaire) à la BnF depuis 2009. J’ai adhéré à la CGT BnF en 2011 et petit à petit, j’ai intégré la CE puis le bureau en charge de la trésorerie jusqu’à ce congrès d’avril, où j’ai été élue co-SG avec Ioannis. Mon engagement s’étend au-delà de mon syndicat puisque je suis élue à la CE de la CGT Culture, et que je participe chaque semaine à l’activité de l’union locale CGT du 13ème arrondissement. Tout cela avec enthousiasme et fierté de militer avec des personnes incroyables.

Quelques mots sur le congrès ?

Le congrès s’est tenu les 3 et 4 avril 2025, dans l’enceinte de la BnF, avec une quarantaine de participant·es et trois temps forts : un débat sur nos pratiques syndicales, l’étude et les amendements des textes d’orientation et les interventions des structures invitées (la FERC CGT, la CGT Culture et l’UL du 13e arrondissement). Les débats étaient de haut niveau et se sont déroulés dans le respect de l’écoute et la démocratie syndicale. La multiple affiliation de notre syndicat qui est une force importante, nous invite à être mobilisés sur plusieurs fronts en cohérence avec les attentes des camarades.

Quels sont les enjeux qui attendent la CGT BNF sur ce prochain mandat ? Quelles sont les orientations du syndicat ?

L’objectif de notre syndicat est d’être toujours au plus proche des collègues et de porter au quotidien les questions d’amélioration des conditions de travail. L’égalité de traitement, les questions salariales et avant tout la défense du service public sont les directions principales qui guident notre action. En parallèle, notre syndicat s’inscrit de plus en plus activement dans les luttes sur les questions de l’égalité entre les femmes et les hommes (notamment avec la revendication d’un congé de santé hormonal à la BnF), la lutte contre toute forme de discrimination contre les minorités, la protection de l’environnement.

Convaincre, organiser et mobiliser les collègues dans une perspective de création d’un rapport de force qui permette l’émancipation sociale est notre objectif premier.
Quant à notre organisation, l’idée de former un binôme afin d’assurer la responsabilité de la direction du syndicat est venue progressivement.
Lutter pour l’égalité suppose de faire confiance au collectif.
Nous avons eu la chance d’adhérer dès le début à un syndicat mûr, démocratique, et soucieux de la qualité de la vie syndicale. Les camarades ont su préparer le terrain et construire une voie pour la progression constante tant de la base des adhérent·es que de la CGT en général.