Avec bientôt plus de 300 syndicats adhérents, 10 VISA départementaux constitués et plus d’une dizaine de VISA départementaux en cours de création, VISA est une organisation en « crise de croissance » et cela se remarque dans une salle pleine, qui se féminise et se rajeunit !

Une participation importante, pour ces premiers États Généraux de VISA, mais aussi diversifiée, avec des militant·es syndicales et syndicaux issu·es de la CGT, de Solidaires, de la FSU, de la CNT, de FO, du SAF et un équilibre entre des structures professionnelles et des Unions Locales. Ce développement est le signe d’une montée de la volonté d’une réponse syndicale unitaire antifasciste face à la montée de la menace de l’extrême droite et de ses idées.

À noter, la présence, pour la FERC, de représentant·es du Bureau Fédéral, de l’UNSEN CGT, du SNPEFP, de la CGT-EP et de l’Union CGT FERC Sup. L’UFSE était également représentée.

L’association a maintenant 28 ans, ses statuts ont donc besoin d’évoluer pour tenir compte des créations de VISA locaux et de sa croissance. Comment accompagner le développement des VISA locaux tout en préservant une place pour les structures « extra-départementales » que sont les fédérations, syndicats nationaux ? Comment impliquer tous les syndicats ?
En effet, l’objectif est que le combat antifasciste soit porté dans les syndicats, au plus près des salarié·es et pas externalisé par les syndicats dans VISA.

Les propositions sont nombreuses : organisation d’une rencontre annuelle des VISA locaux, mise en place de commissions (par exemple, une commission éducation), amélioration et développement de la communication, renforcement de l’équipe de formateur·rices …

Des discussions riches qui vont servir à préparer les débats dans les syndicats adhérents sur les évolutions qui seront proposées à la prochaine assemblée générale annuelle, en décembre 2024.