Parole à ... Jean-Marc Nicolas

 

Nouveau secrétaire général de la CGT FERC Sup, union nationale des syndicats CGT des établissements d’enseignement supérieur et de recherche.

Quel est ton parcours ?

Je suis né et j’ai grandi en Bourgogne au sein d’une famille engagée dans la vie politique, syndicale ou associative, avec mes deux sœurs. L’école et les livres avaient pas mal d’importance à la maison. J’ai terminé mes études avec un diplôme d’ingénieur Télécom.
Aujourd’hui, je suis ingénieur de recherche au Laboratoire d’Optique Atmosphérique (Université de Lille) et je travaille sur le traitement des données d’observation de la Terre depuis l’espace.

Syndiqué à la CGT depuis 2002, j’ai été secrétaire général de mon syndicat, la CGT Université – Lille 1, de 2009 à 2014, puis membre du bureau national (BN) de la FERC Sup CGT à partir de 2014.
Comme pour nombre de camarades, mon engagement syndical m’a conduit à tenir plusieurs mandats au sein de mon établissement : conseil d’administration de l’université, comité technique puis CHSCT.

Depuis 2019, je suis mandaté par la FERC CGT au CHSCT du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, avec mes camarades Lorena (SNTRS CGT), Victor (CGT CROUS) et Emmanuelle (CGT INRAE).

Les premières décisions de la nouvelle direction ?

Le nouveau BN, avec la Commission Financière de Contrôle, comprend vingt-trois camarades venant de toute la France et représentant les différents statuts et métiers du secteur. L’action au quotidien sera impulsée par un secrétariat permanent de sept camarades. Cette nouvelle direction devra organiser et construire le travail collectif dans la dynamique du congrès.

Il nous faudra être rapidement efficaces car les luttes engagées contre la Loi de Programmation de la Recherche ou les restructurations du secteur de l’ESR continuent. Mais l’action syndicale doit surtout s’inscrire dans le réel du travail au quotidien, au plus près des collègues, avec nos syndicats.

La première priorité de l’Union Nationale sera donc d’accompagner nos syndicats, d’impulser et de coordonner leur action, et de valoriser leur travail en le partageant mieux.

Cela passe bien entendu par une politique de formation syndicale volontaire en lien avec la fédé et l’interpro, pour permettre à chaque camarade de « s’outiller pour agir ». Et rompre ainsi avec un travail destructeur pour renouer avec un travail qui participe à notre émancipation.