Lutte contre les discriminations

 Marches des Fiertés : une présence CGT à amplifier

 

Après la parenthèse Covid de 2020, les Marches des Fiertés ont repris plus massivement et se sont multipliées. En 2022, elles se sont tenues dans plus d’une cinquantaine de villes en France. De Tignes (mars) à Pau (fin septembre) en passant - le 25 juin - par l’Ile de France et St Denis de la Réunion.

Ces rassemblements festifs et revendicatifs sont l’occasion de réaffirmer le combat de la CGT contre les discriminations liées au genre et à l’orientation sexuelle. C’est particulièrement essentiel au lendemain des élections présidentielles qui ont laissé cours, médiatisé - voire banalisé - les discours haineux de l’extrême droite. Il faut d’ailleurs pointer que certains cortèges ont été perturbés par des provocations de militants de l’Action française ou pro-Zemmour. Ils restent à la marge mais leur augmentation doit nous alerter et ne pas nous laisser indifférent·es.

Rappelons que les violences contre les personnes LGBTQIA+ ont doublé depuis 5 ans (rapport 2022 de SOS homophobie [1]). Le monde du travail est le 3e espace le plus touché par les discriminations. Dans nos champs de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur, de l’Animation et du Sport : personnels et jeunes LGBTQIA+ ne sont pas épargné·es. Même si des avancées sont perceptibles (circulaire du MEN sur l’accueil des élèves trans en novembre 2021 [2]), les moyens sont encore insuffisants. Les propositions des syndicats se heurtent à une inertie institutionnelle évidente.

Participer activement aux marches des Fiertés, à leur cortège mais aussi à leur organisation, permet de mettre en lumière l’engagement de la CGT au travail et dans la vie.

En Bretagne, pas moins de 7 villes ont été traversées par des cortèges très jeunes, joyeux et parfois radicaux. À chaque fois, l’accueil a été bon : à Brest et Rennes où les militant·es CGT étaient partie prenante de l’organisation comme à Vannes où c’était une première. Beaucoup de jeunes ont posé des questions, découvert notre action dans les entreprises comme dans les luttes sociales et antifascistes.

À Paris, la FERC était bien représentée au sein du cortège CGT. En tant que militantes « issues des territoires », nous avons apprécié l’accueil de nos camarades parisien·nes. Nous serons donc encore plus nombreux·ses l’année prochaine sur le char CGT aux côtés des premiers dirigeant·es des fédérations et de la confédération.

Rendre visibles les militant·es CGT présent·es aux « Pride », c’est rappeler l’importance de l’action syndicale sur les lieux de travail tout au long de l’année. C’est aussi rappeler que nos luttes anticapitalistes sont liées aux combats contre les discriminations liées au sexisme, au racisme et au patriarcat.

Pour tou·tes celleux qui veulent s’engager sur ces thématiques, de plus en plus de collectifs contre les discriminations se mettent en place dans les syndicats et les unions départementales.
Il est également possible de suivre des formations notamment le stage d’une semaine organisé chaque année par la confédération.

26 ans après la constitution du collectif confédéral CGT contre l’homophobie, la présence CGT est traditionnelle et régulière dans beaucoup de grandes villes. Pour étendre encore cette visibilité CGT, des référent·es du collectif confédéral se sont chargé·es de contacter les unions départementales et proposer un ensemble de matériels militants : drapeaux, badges, autocollants, affiches, T-shirts… Ce matériel est toujours disponible et utilisable tout au long des manifestations revendicatives (Marches des Fiertés, IDAHOT, ExisTransInter…). N’hésitez pas à le demander : lgbti@ferc-cgt.org