Le collectif anti-discrimination de la FERC traite de l’ensemble des discriminations en lien avec nos champs syndicaux.

Deux camarades du Collectif de lutte contre les discriminations représentent la FERC dans le Collectif « Éducation contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire ».
Regroupant 12 organisations et syndicats de lycéen·nes, étudiant·es, parent·es et personnels de l’Éducation
nationale, ce collectif a été créé en 2004, il y a donc déjà 20 ans.

Cet anniversaire a été l’occasion de réunir les camarades de la première heures pour deux journées de rencontres et de débats centrées autour de la journée du 17 mai. Un sociologue, une représentante de la DGESCO, un archiviste et des militant·es de l’association Queer Éducation sont intervenu·es sur la thématique des avancées pour les droits LGBTI à l’école et dans le supérieur. Au-delà du retour sur l’histoire de ces luttes, il a été question des perspectives de travail à venir.

En réponse à l’actualité, le Collectif a donc profité de la journée internationale de lutte contre les LGBTIphobies pour manifester contre les propositions de lois transphobes portées par les courants les plus rétrogrades du Sénat et de l’Assemblée nationale.
Les militant·es se sont déplacé·es jusqu’au Ministère de l’Éducation nationale pour dénoncer le silence assourdissant du gouvernement face à la montée de la transphobie en milieu scolaire.

Concrètement, le Collectif demande que la lutte contre les LGBTIphobies aille plus loin que les simples effets d’annonce. Le groupe de travail contre les discriminations à l’école, piloté par la DGESCO, doit devenir pérenne (il ne se réunit actuellement que de manière intermittente). À l’instar des autres discriminations, la problématique des LGBTIphobies doit être traitée indépendamment des alternances politiques ans un groupe dédié.

Un observatoire national des LGBTIphobies réunissant l’ensemble des acteurs et actrices concerné·es doit lui être adossé afin de parvenir à un travail effectif contre cette forme spécifique de discriminations.
Parallèlement, dans chaque académie, il est important de mettre en place des observatoires réunissant l’administration et des représentant·es des personnels. Là où ils existent déjà leur fonctionnement doit être effectif et structuré selon un cadre national.
A cette fin, le Collectif fédéral a commencé à rechercher, en territoire, des camarades qui souhaitent s’engager pour faire avancer ces revendications dans les rectorats en s’appuyant sur les réseaux militants de la CGT Éduc’action et ceux de la CGT-EP.

Le combat contre les extrêmes droites et l’obscurantisme, hérauts de l’exclusion des LGBTQIA+, xige des politiques volontaristes, la formation des personnels, la mise en cohérence des structures et des outils de lutte contre les violences LGBTIphobes de l’école jusqu’à l’université.
Au vu de la composition du gouvernement actuel, porter ces thématiques, via le Collectif et donc via l’union des organisations syndicales et associatives qu’elle représente, est incontournable.