Enseignement Supérieur et Recherche CGT FERC Sup

 IIIe congrès de la CGT FERC Sup, Blainville sur Mer, 6-10 mars 2017

 

Depuis la fondation du SNPES-CGT en 1963, la CGT de l’enseignement supérieur a connu plusieurs noms, mais n’a jamais changé de raison d’être : en adoptant celui de CGT FERC Sup lors de son IIIe congrès en tant qu’union nationale des syndicats CGT de l’enseignement supérieur, elle s’inscrit plus que jamais dans son esprit initial, celui de porter un syndicalisme inter catégoriel, unissant tous les personnels des établissements d’enseignement supérieur et leur offrant la place qu’ils doivent tenir au sein de l’ensemble des salariés réunis au sein du syndicalisme confédéré.

Ce IIIe Congrès devait prendre la mesure des vastes transformations en cours dans l’ESR, pour permettre aux personnels de faire face aux défis qui les attendent :

  • Comment rassembler l’ensemble des syndiqués CGT présents dans les nouveaux périmètres des communautés d’établissement pour faire face ensemble aux restructurations d’ampleur ?
  • Comment faire face à la transformation des pratiques qui changent les conditions de travail de tou.tes, notamment avec l’omniprésence du numérique ?
  • Comment inscrire notre combat au sein des organisations CGT d’une fonction publique soumise à de nouvelles pressions managériales, à l’individualisation de l’évaluation et des rémunérations, à la stagnation des grilles, au gel du point d’indice, à la précarité ?
  • Comment, contre la régionalisation en cours, défendre un enseignement supérieur émancipateur, d’égale qualité en tout point du territoire, attentifs à tou.tes ?

Un document de congrès abondant, enrichi de nombreux amendements, aura permis de brasser collectivement tous ces enjeux, en traçant la direction de notre action à venir.

Une nouvelle direction collégiale fut élue comme lors des deux congrès précédents : elle incarnera la diversité des personnels que la CGT FERC Sup unit en son sein et la jeunesse qui, nourrie de la sagesse que lui ont transmise ses aînés, est le signe d’un syndicalisme vivant, attendant de pied ferme les luttes à venir.