Élections au Conseil d’Administration du CNRS
La nouveauté de cette élection est le passage à 6 élu.es au lieu de 4.
Ces élections se sont soldées par une poussée du Sgen-Cfdt avec un gain de 6,6% par rapport à 2013, qui se fait au détriment de toutes les autres organisations syndicales à l’exception de Sud Recherche qui reste stable. Le SNTRS CGT perd 2,4%.
L’attribution des sièges devient : 2 sièges pour le Sgen-cfdt (+1), 1 pour le Sntrs-Cgt, 1 pour le Sncs-Fsu, 1 pour Sud, 1 pour le Snptes. Nous ne pouvons pas attribuer la baisse de notre score au taux de participation qui reste stable.
Un seul syndicat sort vainqueur de ces élections, pourquoi ?
Au CNRS Le Sgen-cfdt est devenu « le syndicat maison » qui a l’attache de la direction. Une partie de l’électorat est sensible aux communications de la direction laquelle légitime le vote cfdt.
Enfin, ces élections se sont déroulées en même temps que des élections nationales qui ont porté au pouvoir un régime qui n’est pas vraiment favorable à notre vision du monde du travail, c’est un euphémisme.
La Cfdt est perçue comme le syndicat qui accompagne les réformes du code du travail. La période politique que nous traversons a pu impacter le résultat des votes au conseil d’administration du CNRS.
Et maintenant, que devons-nous faire ?
Nous devons prendre ce résultat comme un avertissement. Notre capacité d’action sur le terrain sera décisive pour l’avenir de la Cgt dans les organismes de recherche.