Avec les salarié·es des raffineries, construisons la victoire de nos revendications
La FERC-CGT appelle à participer à la journée de grève du 18 octobre pour amplifier la mobilisation indispensable pour une hausse générale des salaires et des pensions de retraite. Dénoncer les attaques faites au droit de grève que constituent les réquisitions décidées par Elisabeth Borne pour répondre aux injonctions du patronat et des partis de droite et d’extrême droite.
La Macronie fait le choix de soutenir les plus riches au détriment des salarié·es en lutte et de celles et ceux qui les soutiennent. Ce n’est pas sans rappeler la situation d’Anthony Smith, inspecteur du travail CGT sanctionné par E. Borne ou celle de Kai Terada, enseignant syndiqué chez Solidaires muté d’office par Pap N’diaye. Le dialogue social de Macron se résume à entraver les droits syndicaux des organisations qui font le choix de la lutte dans l’intérêt des travailleurs et travailleuses et non de l’accompagnement des réformes rétrogrades.
Sur le terrain, la FERC-CGT participe pleinement à l’élargissement de la mobilisation en organisant une grève massive dans les lycées professionnels le 18 octobre et prépare d’ores et déjà une convergence entre les mobilisations pour la défense de la voie professionnelle et la mobilisation interprofessionnelle pour les salaires, retraites et libertés syndicales. En particulier en organisant concrètement des jonctions des parcours des manifestations, partout où c’est possible. Plus largement, la FERC-CGT s’engage dans la construction d’une mobilisation d’ampleur pour gagner :
– Le SMIC à 2000€ bruts et l’augmentation généralisée des salaires
– Indexation des salaires sur l’inflation ; indexation des pensions sur les salaires,
– Augmentation conséquente du point d’indice et indexation sur l’inflation
– Défense des retraites : pas une année de plus, pas un trimestre de plus !
– Retrait des mesures régressives contre l’assurance chômage.
Combattons la précarité en développant les emplois stables et qualifiés dans le public et le privé, défendons l’ensemble des qualifications qui doivent redevenir la base des conventions collectives et des statuts, socle des grilles de salaire. Exigeons partout la réorientation des budgets de l’État qui doivent plus financer les plus riches et les entreprises, mais le développement des services publics et le secteur associatif pour répondre aux besoins de la population par l’investissement en moyens matériels, humains et salariaux. Exigeons partout, dans le privé, des augmentations salariales.
Après le 29 septembre, toutes et tous ensemble le 18 octobre en grève et dans la rue ! La FERC appelle à organiser des assemblées générales et la discussion avec les salarié·es au plus près du terrain afin d’ancrer la grève dans la durée au plus près des revendications des salarié·es sur le modèle de la grève dans les raffineries. Un bras de fer est engagé, à nous de construire la victoire pour l’augmentation des salaires, la défense des retraites et de l’assurance chômage.
Appel de la CE fédérale
Montreuil, le 13 octobre 2022