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 BELLE RÉUSSITE POUR LA JOURNÉE D’ÉTUDE « PALESTINE / ISRAËL : LES CLÉS DU CONFLIT »

 

En savoir plus sur le conflit israélo-palestinien et pas uniquement depuis le 7 octobre afin de comprendre les différents points de vue politiques, religieux et idéologiques et avoir des éléments factuels afin de mieux en parler dans le cadre de la mobilisation pour le cessez-le-feu.
Voilà comment Atika, professeure des écoles en Seine-Saint-Denis et Marie-Alix professeure d’espagnol dans l’Ain résument les raisons de leurs inscriptions respectives à la journée d’étude fédérale organisée le vendredi 2 février par la FERC.

Face à l’actualité, il nous semblait en effet indispensable de former et de donner un maximum d’informations factuelles à nos militant·es sur la
situation en Palestine et en Israël.
A cette occasion, le collectif « International et Solidarités » de la FERC avait sollicité deux spécialistes du sujet : Thomas Vescovi, historien et spécialiste de la société israélienne et François Dubuisson, professeur en droit international à l’université de Bruxelles.

Lors de la matinée, Thomas Vescovi est revenu sur les éléments historiques du conflit mais aussi sur les politiques coloniales et d’apartheid menées par les gouvernements successifs israéliens.
Lors de l’après-midi, François Dubuisson a d’abord défini plusieurs termes du droit international qui sont régulièrement utilisés pour caractériser la situation sur place : terrorisme, crime de guerre, crime contre l’humanité, génocide, apartheid, etc. Puis dans un second temps, il a présenté les démarches entreprises, notamment par l’Afrique du Sud ainsi que l’ONU pour stopper la violence contre Gaza.
Au total, ce sont environ soixante camarades, en présentiel et en visio-conférence, qui ont participé à cette journée aussi dense que formatrice.

Ce que l’on a pu en retenir ?

Pour Marie-Alix, « la formation a confirmé que la guerre actuelle, toute multifactorielle qu’elle soit, n’a que peu de rapport avec la religion, d’une part ; et qu’elle s’ancre dans un contexte d’anciennes agressions et infractions au droit international de la part des gouvernements israéliens successifs ainsi que dans leur politique de colonisation. »
Atika, de son côté, retient que « malgré les alertes des ONG, de l’ONU, des associations internationales rien ne semble pouvoir arrêter la politique israélienne et qu’il y a un sentiment d’impuissance ».

Pour parer à ce sentiment d’impuissance qui ressort forcément après une formation sur les origines et réalités du conflit, la FERC poursuit son engagement dans la mobilisation actuelle pour une paix juste et durable entre Palestinien·nes et Israélien·nes ainsi que dans la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions.

Du côté du collectif « International & Solidarité », nous nous penchons déjà sur l’organisation d’une prochaine journée d’étude et c’est peut-être Atika qui nous a offert une première piste de réflexion en concluant son propos par « il faudrait nous renseigner sur les moyens d’actions possibles à notre échelle dans le syndicat ».
Affaire à suivre…