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Communiqué de Presse SNPEFP

Quand les patrons des « Cathos » de Lille, Toulouse, Paris, Lyon et Angers jouent aux apprentis sorciers

Par un communiqué lu par le Président de l’AEUIC, Patrick Scauflaire, le 15 mars 2022, à l’entame d’une réunion de branche de l’Enseignement Privé Non Lucratif (EPNL), les employeurs des Instituts et Universités Catholiques informaient les syndicats de leur départ de la Confédération employeur. Ce qui implique son retrait de la branche pour le 31 mars 2022.

Cette décision est un mauvais coup porté à l’ensemble des salarié.es des 5 « Cathos ».

Cela fait longtemps que des négociations ont lieu dans la douleur pour accoucher d’une convention collective dans l’EPNL. Il y a d’abord eu dénonciation de diverses conventions collectives de l’enseignement catholique puis fusion de celles-ci pour créer la branche de l’EPNL. Laquelle disposait de 5 ans pour harmoniser les dispositions issues des anciens textes. La date butoir étant le 12 avril 2022.

En partant de l’EPNL, les employeurs de l’AEUIC n’ont pas annoncé de plan B et laissent les salarié.es comme les organisations syndicales dans un flou juridique inacceptable. Bien malin qui peut dire aujourd’hui quelles sont les règles conventionnelles qui s’appliquent dans les Instituts et Universités Catholiques et dans leurs « satellites » et pour combien de temps ? Le droit du travail ? Une coquille vide issue de l’EPNL et surnageant quelques mois ? Les Cathos vont- elles rejoindre le Diable : les établissements qui, selon elles, ne partagent pas leurs valeurs ou qui font de l’éducation une marchandise ? A savoir la branche de l’enseignement privé indépendant ?

Comble de l’ironie cette annonce a été faite au début de la négociation annuelle de branche sur les salaires, puis l’AEUIC s’est retirée immédiatement après sa déclaration. Elle a signifié à l’ensemble des salarié.s de ses établissements que la question de leur pouvoir d’achat, de leur grande précarité pour bon nombre d’entre eux, ne l’intéresse pas !

Comment qualifier une telle posture : mépris, inconséquence, dilettantisme ? Ou tout cela à la fois ?

Contacts presse :
Christine Fourage
Secrétaire générale du SNPEFP-CGT christine.fourage@efp-cgt.org
Tel 06 83 81 02 99

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