Travail et santé

 Cahier OFCT n°1 - Organisations du travail et mutations du capitalisme

 

Taylorisme Fordisme Nouvelles orgas : Lean,
toyotisme, Just to time etc.
Division horizontale du travail : délimitation des tâches élémentaires et parcellisation. Travail à la chaîne, augmentation des cadences, réduction des temps morts, standardisation, production de masse Intensification du travail, rigidité de son organisation, généralisation du flux tendu, normes de qualité, travail par objectifs/missions, effacement de la notion de métier, interdépendances et compétences accrues, isolement du salarié par éclatement des collectifs de travail et impossibilité de coopérer
Division verticale du travail : séparation des tâches de conception d’avec l’exécution. Des collectifs de travail Des collectifs de travail Diminution des salaires pour limiter le « coût du travail » et augmenter la « compétitivité »
Bas salaires liés au rendement, à la pièce, à l’absence de qualification Augmentation des salaires pour fidéliser la main d’œuvre, lui faire acheter ce qu’elle produit Réduction des investissements éducatifs, à tous niveaux
Savoirs acquis par apprentissage, par la transmission générationnelle - très faible qualification Investissement éducatif de base plus important – augmentation du niveau des qualifications Disparition progressive des qualifications au profit des compétences
Développement de l’emploi industriel Emplois massifs non qualifiés, diminution du personnel de manutention. Ajustement des effectifs à la production/service instantané, flexibilité, massification et durabilité du chômage
Les entreprises investissent Les entreprises investissent Désengagement des entreprises
Le salarié : une force de travail Le salarié : une force de travail et un consommateur Le salarié : une variable d’ajustement
Usure des vieux salariés, pénibilité physique Usure des vieux salariés, pénibilité physique accrue Usure des jeunes et des vieux salariés. Pénibilité physique réduite à quelques secteurs, développement des pénibilités et pathologies mentales.

Pénibilités physiques : agents chimiques, biologiques, bruit, poussières, vibrations, chaud/froid, charges lourdes, gestes répétitifs